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Quel sera l’impact de l’entrée de TC Transcontinental dans le sous-secteur de l’emballage ?

23 . 05 . 2018

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L’imprimé et l’emballage actuellement

Il y a peu, le secteur des communications graphiques a procédé à un profond remaniement économiques et technologiques. Résultat, alors que les domaines de l’édition cherchent encore un nouveau souffle, le sous-secteur de l’emballage se développe de manière exponentielle sur le marché québécois comme sur la scène internationale. Les gens impriment toujours, seul le support change.
L’emballage, particulièrement, se diversifie et progresse vite. Et, les prochaines années s’annoncent prometteuses concernant la valeur ajoutée, le chiffre d’affaires ou de la rentabilité et donc l’embauche. L’industrie des flexographes et fabricants d’emballage du Québec compte environ 200 établissements et 9 000 employés. Cela représente en moyenne près de 50 employés par établissement (20 % des travailleurs du secteur des communications graphiques). La taille des entreprises, en termes de salariés, est plus élevée que la moyenne des entreprises du Québec.

L’entrée de TC Transcontinental dans l’emballage

Ce potentiel de croissance économique n’a pas échappé à un gros joueur comme TC Transcontinental,  En annonçant récemment la prochaine acquisition de Coveris Americas, il en est à sa 7e acquisition (il y eu aussi Flexipak, au Québec, en novembre 2017). Coveris Americas, c’est un réseau de 21 usines dans 8 pays qui propulse TC du 22e au 7e rang mondial de l’emballage flexible. Avec cette future acquisition, sa division emballage devrait devenir la corne d’abondance en terme de revenues.
L’arrivée de ce géant au sein du secteur pourrait modifier l’équilibre actuel. TC Transcontinental est en plein développement sectoriel. Quel sera alors l’impact de cette entrée en force sur la répartition du gâteau et les conséquences à moyen et long terme sur les autres concurrents, surtout les plus petites entreprises? D’un autre côté, le développement que peut apporter TC à ce secteur est non négligeable. C’est potentiellement une manne pour de nombreux fournisseurs et une providence pour le pouvoir d’achat de nombreux travailleurs (conditions de travail et salariales).

 

Qu’en conclure?

Quand le bateau est près à sombrer, les rats quittent le navire, dit-on. De la même manière, on peut jauger de l’état de santé d’une industrie aux investissements qu’en font ses géants. Hors, TC Transcontinental vient confirmer un état de santé optimal pour l’imprimé. Certes, certains sous-secteurs sont encore en conversion et, oui, les gens n’impriment plus de la même manière aujourd’hui, mais l’imprimé va bien et l’emballage en est son étendard. l’entrée de TC dans ce marché prometteur vient confirmer un fait: l’imprimé est toujours vivant !

 

 

 


Dimitri Lesage, chargé de projet délégué à la veille sectorielle

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